Target
Marseille, France
2020
Cette peinture produite pour Manifesta à Marseille est une reprise à échelle 1 de la piste d'atterrissage des
hélicoptères du circuit Paul Ricard. Elle s'inscrit sur le terre-plein
de sortie du tunnel du vieux port à Marseille au bout du quai Rive
Neuve.
La piste d'atterrissage, les terre-pleins aux bandes bleues et rouges bordés de pointillés roses et blancs font office de catalogue de formes. Ces formes, îlots en bordure de la piste caractéristiques du Castellet sont reprises, dé-fonctionnalisées et présentées comme possibles peintures autonomes. Un copié-collé à l'échelle du paysage dont la source est ici à quelques kilomètres de Marseille.
Ce travaille s'inscrit à la suite d'autres pièces en lien avec les peintures Blue Line du circuit.
À cet emplacement, comme un palimpseste, se trouvent toujours les traces du travail de Judith Bartolani et Claude Caillol : un damier conservé, vestige d'une oeuvre pour l'exposition en 1989 Transports (Barcelone / Marseille / Naples) représentant le carrelage d'un intérieur domestique sur lequel étaient disposés des meubles gigantesques, installations éphémères des deux artistes.
lien Vidéo Target 2020
Réalisation Vincent Pajot.
Co-production Réseau documents d'artistes, Documents d'artistes Paca et Triangle France - Astérides / les Ateliers de la Ville de Marseille.
Cette peinture in situ à été pensée comme un espace de possibles à l'inverse d'une statuaire sur socle. Elle n'est pas nommée ou signifiée comme oeuvre d'art, son appropriation est donc rendue possible.Depuis sa réalisation je reçois régulièrement des images, j'en fais aussi, d'usages nouveaux de la peinture. Ces usages vont du cours de gym, du tournage de clip à des installations plus longues comme cette tente plantée aux centre par deux SDF en 2023, l'un saisonnier, l'autre ancien militaire. Ce geste revendicatif de sur-visibilité dans le but de protester contre les marges et les interstices de la ville vers lesquels ils se retrouvent trop souvent assignés, retranchés. La dernière image montre leur implantation.
La piste d'atterrissage, les terre-pleins aux bandes bleues et rouges bordés de pointillés roses et blancs font office de catalogue de formes. Ces formes, îlots en bordure de la piste caractéristiques du Castellet sont reprises, dé-fonctionnalisées et présentées comme possibles peintures autonomes. Un copié-collé à l'échelle du paysage dont la source est ici à quelques kilomètres de Marseille.
Ce travaille s'inscrit à la suite d'autres pièces en lien avec les peintures Blue Line du circuit.
À cet emplacement, comme un palimpseste, se trouvent toujours les traces du travail de Judith Bartolani et Claude Caillol : un damier conservé, vestige d'une oeuvre pour l'exposition en 1989 Transports (Barcelone / Marseille / Naples) représentant le carrelage d'un intérieur domestique sur lequel étaient disposés des meubles gigantesques, installations éphémères des deux artistes.
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Réalisation Vincent Pajot.
Co-production Réseau documents d'artistes, Documents d'artistes Paca et Triangle France - Astérides / les Ateliers de la Ville de Marseille.
Cette peinture in situ à été pensée comme un espace de possibles à l'inverse d'une statuaire sur socle. Elle n'est pas nommée ou signifiée comme oeuvre d'art, son appropriation est donc rendue possible.Depuis sa réalisation je reçois régulièrement des images, j'en fais aussi, d'usages nouveaux de la peinture. Ces usages vont du cours de gym, du tournage de clip à des installations plus longues comme cette tente plantée aux centre par deux SDF en 2023, l'un saisonnier, l'autre ancien militaire. Ce geste revendicatif de sur-visibilité dans le but de protester contre les marges et les interstices de la ville vers lesquels ils se retrouvent trop souvent assignés, retranchés. La dernière image montre leur implantation.









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